top of page

Galerie d'artefacts

Vous trouverez ci-dessous des artéfacts à explorer du Musée village de Pickering et des sites partenaires. Utilisez les onglets pour passer d’un élément à l’autre de chaque site.

PickeringMuseumVillageLogo_RGB.png

Les coffrets de la rébellion

​

Ashael Scott était un colon de Pickering. Il est cité comme ayant suivi Peter Matthews à la taverne Montgomery en décembre 1837. Il est également mentionné comme ayant participé à l'incendie du pont Don. Le 15 décembre 1837, il est incarcéré à la prison de Toronto. En juillet 1838, Ashael est jugé pour trahison et condamné à trois ans au pénitencier de Kingston. À son arrivée à Kingston, Ashael est déjà atteint de tuberculose.  Des pétitions sont envoyées pour qu'il soit gracié. Un mois après son arrivée à Kingston, il est gracié. Trois semaines après sa libération, Ashael meurt de sa maladie.

​

Cette boîte a été fabriquée par Ashael Scott pour sa fille Mahala. Sur le dessus de la boîte, il a écrit : « A Present to Mahala Scott From her Father while confined in Toronto Gaol for High treason July 6th 1838 » [Un cadeau à Mahala Scott de la part de son père alors qu'il était détenu à la prison de Toronto pour haute trahison le 6 juillet 1838]. Sur les côtés du coffret figurent les mots « Liberty » [Liberté] et « Equal Rights » [Égalité des droits].

Maison Mackenzie

Musées d’histoire de Toronto

« Le Constitution »

​

« The Constitution » [La Constitution] était le deuxième journal de William Lyon Mackenzie. Son premier journal, « The Colonial Advocate », avait commencé à paraître régulièrement en 1824 à Queenston, en Ontario. En 1826, Mackenzie avait déménagé le journal et sa famille à York (rebaptisée plus tard Toronto).

 

Mackenzie a commencé à publier son journal à une date importante : le 4 juillet 1836. Le 4 juillet commémore l’indépendance des Américains par rapport à la domination britannique. C’était un choix délibéré et symbolique.

​

​

Les articles de la Constitution couvraient le Parti réformiste de l’Ontario, le mouvement abolitionniste des États-Unis, et critiquaient l’élite dirigeante, surnommée par Mackenzie « The Family Compact ». Au printemps de 1837, alors même que Mackenzie se penchait sur la nécessité d’une réforme constitutionnelle au Canada, il laissait entendre que la révolution pourrait être nécessaire. Le dernier numéro de la Constitution a été publié en novembre 1837, quelques jours avant la rébellion.

sharon temple.webp

Lieu historique national du Canada du Temple-de-Sharon

La hache de Samuel Lount

​

Samuel Lount est l'une des deux personnes condamnées à mort à la suite de la rébellion de 1837. Avant la rébellion, il était membre de l'Assemblée législative. Lount s'est senti frustré lorsqu'il a travaillé aux côtés du « Family Compact ». Il a remarqué qu'ils ne cherchaient pas à obtenir des pratiques équitables en matière d'imposition, d'octroi de terres ou de création de lois. Ils préféraient s'en tenir à des méthodes qui favorisaient leur famille et leurs amis. Ces frustrations ont conduit Lount à devenir un organisateur de la rébellion.

​

Cette hache large est fabriquée en acier

moulé et l'usure de son manche indique

qu'elle a été beaucoup utilisée.

fortyork21.jpg

Le mousquet de milice

 

Il s’agit d’une réplique du mousquet de la collection du Lieu historique national du Canada Fort-York. C’était le type d’arme utilisé par les soldats du gouvernement pendant la rébellion de 1837. De telles armes auraient été distribuées aux miliciens pour la bataille. Après la fin de la rébellion, les armes ont été reprises et les miliciens sont redevenus des civils. 

 

Logo_of_the_Archives_of_Ontario.svg.png

La bannière de la rébellion

​

Sir Frances Bond Head aurait trouvé cette bannière à la taverne de Montgomery le 7 décembre 1837. On y lit : « BIDWELL AND THE GLORIOUS MANORITY  1837 AND A GOOD BEGINNING ». Il avait mené son armée jusqu’à la rue Yonge jusqu’à la taverne à la poursuite des rebelles.  Il a été conservé dans sa famille jusqu’à ce qu’ils en fassent don aux Archives publiques de l'Ontario dans les années 1960.

​

La bannière a fait l’objet d’une certaine controverse. À l’origine, on pensait qu’une vieille bannière de 1831 avait été modifiée pour convenir à la cause rebelle. Une enquête plus approfondie a montré que cette bannière, tout en utilisant un vieux slogan de la marche de la victoire de Mackenzie après son retour au Parlement, a été faite spécifiquement pour soutenir la rébellion de 1837.

​

I0032668 (Rebellion Banner).jpg
bottom of page